58ème minute. Corner pour le Paraguay, Gérard se fait « Piqué » à tirer le bras de son vis-à-vis. Pénalty sifflé par l’arbitre. 59ème minute. Cardozo manque sa tentative. Bon Iker Casillas est à la parade, mais la frappe de l’albiroja n’était pas merveilleuse non plus (Si on était chauvin, on dirait même qu‘elle était loin d‘un pénalty de Zidane). 60ème minute. Sur le contre, le matador David Villa est au contact épaule contre épaule dans la surface. Il s’écroule. Litigieux. Mais Monsieur Bertolino n’hésite pas (compensation ?) et désigne le point blanc. Xavi Alonso s’élance et marque. Point le temps de s’enlacer cependant. 61ème minute. Le sémillant homme en noir guatémaltèque annule la transformation et demande au milieu du Real Madrid de se présenter à nouveau face à Villar pour l‘exécution de la sentence. Des joueurs auraient pénétré le rectangle de réparation avant la frappe. Surprenant si on le compare aux images du pénalty paraguayen (cf : 59ème minute). 62ème minute. Xavi Alonso se présente à nouveau, change son côté de frappe, mais échoue cette fois-ci. Le ballon est repoussé par Villar sur Fabregas qui est fauché par le portier. 63ème minute. L’arbitre ne bronche pas. La faute semblait pourtant bien plus flagrante qu’au premier coup de sifflet.

0-0 à la fin de l‘épisode. Avant la fin de la «saison», du match pour nous simples spectateurs, l’Espagne parviendra bien à marquer par Villa, mais après avoir frappé trois fois (!) les poteaux. Par Pedro d’abord, par le néo-barcelonais ensuite mais ces cinq minutes auront enflammé une rencontre jusque là bien terne. 5 minutes chrono qui n’ont pas sauvé le match. N’est pas Jack Bauer qui veut.


Samuel Auffray