A part Jabulani, peu de choses tournent rond dans ce Mondial. Les prévisions sont sans doute faites pour être contredites. Mais à force d’être surpris, on en finirait presque par être déçu. Qui l’aurait cru ? Les Italiens, les champions du monde en titre, tenus en échec par la Nouvelle-Zélande, 78e nation au classement Fifa. A priori, personne. D’autant plus que la première prestation des Italiens face au Paraguay qui s’était soldée elle aussi par un match nul, avait été plutôt prometteuse. De Rossi et ses coéquipiers ont été de piégés d’entrée.

Dès la 7e à la suite d’une mauvaise relance de Cannavaro, Smeltz lançait les hostilités en trompant Marchetti qui n’aura finalement touché qu’un ballon au cours de la première mi-temps. Il a été le chercher au fond de ses filets. S’en est suivi une attaque-défense quasi stérile, jusqu’à un petit coup de pouce de M. Carlos Batres. Un petit tirage de maillot de Smith dans la surface de réparation sur De Rossi qui s’y croit. Et Iaquinta qui se régale pour transformer son penalty.

On se disait alors que les All-White allaient se faire manger tout cru. Une nouvelle fois, on allait se tromper. Paston, le portier néo-zélandais a plâné sur toute la rencontre et s’est fait un malin plaisir à repousser chaque tentative italienne. Les Kiwis auraient même pu édulcorer encore un peu plus leur performance par l'intermédiaire de Wood qui s’est ri de Cannavaro avant d’inquiéter sérieusement Marchetti. 

Résultat, pour se qualifier l’Italie qui affrontera la Slovaquie devra faire au moins aussi bien, si ce n’est mieux, que la Nouvelle-Zélande qui jouera le Paraguay, leader du groupe F.


Italie – Nouvelle-Zélande : 1-1

Arbitre : Carlos Batres

Buts : Smeltz (7e), Iaquinta (29e sp).

Avertissement : R.Fallon (13e), T.Smith (28e), R.Nelsen (86e)