« Amour propre »

« Les 23 doivent accepter d'être potentiellement dans les 12 et pas dans les 11 », a affirmé le sélectionneur de l'équipe de France, mardi en conférence de presse. L'objectif, c'est de le faire comprendre à chacun que « rien n'est assuré ». Au sujet de son capitaine, Domenech évoque « une blessure d'amour propre ». « A nous de le rétablir ». 

Expérience et exigence

Son avenir étant scellé, Domenech pourrait être tenté de prendre des décisions qu'il n’aurait pas osé prendre avant. « Jamais » se défend-t-il. « Je fonctionne toujours de la même manière. Je suis exigeant quand il le faut. C'est l'attitude normale de quelqu'un qui gère une équipe de haut niveau ». L'expérience accumulée lors de la Coupe du monde 2006 et l'Euro 2008 « me permettent de voir où je mets les pieds ». 

« Incidences sur les joueurs »

Deux jours après la décision de Laurent Blanc de répondre favorablement aux avances de la Fédération française, Raymond Domenech admet « une gestion du temps délicate à gérer » pour la FFF du fait du match amical programmé contre la Norvège le 11 août. Le sélectionneur de l'équipe de France dit connaître « les incidences » qu'une telle annonce « peut avoir sur les joueurs » : « ça peut les déstabiliser.» « C'est en fonction des uns et des autres, mais c'est toujours mieux quand on arrive à faire abstraction de l'extérieur, a-t-il indiqué. Il a aussi souhaité que ses « 24 » laissent leurs cas personnels de côté, précisant que c'est aux joueurs  « de gérer... L'idéal, ça serait que ce soit réglé pour tout le monde mercredi. Soit ils le font vite, soit ils le font après la finale. »