Vladimir Weiss, le sélectionneur Slovaque a opté pour une mise en place tactique plus prudente que lors du premier match face aux Néo-Zélandais. Son 4-4-2 est adapté en 4-2-3-1, où Hamsik recule d'un cran pour se retrouver au coeur du jeu.

De son côté, le Paraguay, historiquement réputé pour sa solidité défensive, affiche un schéma tactique osé, avec la titularisation de trois attaquants axiaux. Les ambitions de Gerardo Martino sont claires : remporter cette confrontation afin d'aborder sa dernière rencontre face à la Nouvelle-Zélande dans les meilleurs conditions. 

Les Paraguayens ont d'ailleurs confirmé leur potentiel face à l'Italie, et malgré une domination stérile en début de match, ouvrent le score à la 27e minute. Sur une belle action collective le ballon arrive dans les pieds de Barrios sur la gauche. L'attaquant de l'Albiroja repique dans l'axe et donne dans la profondeur pour Vera. Ce dernier reprend en pleine course de l'extérieur du droit et loge le ballon dans le but de Mucha. 

Le Paraguay mène logiquement à la pause face à une équipe de Slovaquie apathique en manque criant de mobilité et de créativité. L'avantage au score des Sud-Américains aurait même pu être plus important si Mucha n'avait pas sauvé son camp à plusieurs reprises.

En seconde période, le Paraguay a bien géré son avance et enfoncait le clou à quelques minutes du coup de sifflet final. Riveros pliait le match d'une frappe puissante à l'entrée de la surface devant une défense passive. Da Silva remise en retrait pour le milieu paraguayen, qui contrôle et enchaîne instantanément d'un beau tir du gauche. La Slovaquie est K.O et le Paraguay se met pratiquement à l'abri avec ce deuxième but.

Les hommes de Martino s'imposent logiquement face à une équipe de Slovaquie très décevante. Avec quatre points gagnés en deux matches, l'Albirroja a fait un grand pas vers les huitièmes de finale avant son dernier match face à la Nouvelle-Zélande, le 24 juin, où un match nul lui suffira. En revanche, la Slovaquie est quasiment éliminée.