Il a fallu que le quotidien sportif sorte l’affaire pour la Fédération Française de Football réagisse. Surprenant, sachant que le clash a eu lieu jeudi soir. Il n’y aurait donc aucune autorité dans ce groupe, les joueurs seraient capables de tenir tête, violemment, à Raymond Domenech, sans craindre une quelconque répression fédérale. Affligeant. 

Sébastien Tarrago, journaliste à L’Equipe, interrogé sur la source qui a révélé l’affaire a répondu sur ITélé, « quelqu’un qui a assisté à la scène nous l’a dit ». Les comptes continuent donc de se régler par voie de presse chez les Bleus. Cumulée au doigt d’honneur de William Gallas au journaliste de TF1 David Astorga on sent une équipe où les égos sont à la limite de l’implosion. 

Arnaud Ramsay, confident du joueur de Chelsea, l’a affirmé : Nicolas Anelka ne regrette rien. Il précise également que le natif de Trappes n’aurait pas dit la même chose à son coach de Chelsea Carlo Ancellotti. Il ne sera, espérons-le, jamais rappelé, mais il ne serait jamais permis une sortie de la sorte envers Laurent Blanc. C’est donc un problème de respect. Incroyable. 

L’exclusion prononcée cette après-midi ne règle pas un problème plus profond. Le mal qui touche les joueurs français et plus généralement les footballeurs est grave. A l’aide de ce genre de comportements ils discréditent une profession porteuse de rêve. Là où ils devraient être des exemples, ils se comportent, trop souvent, en enfants gâtés immatures. Nicolas Anelka doit servir d’exemple, son expulsion se doit d’être un message fort envoyé aux futurs porteurs du maillot Bleu. Le coq est au-dessus de leurs attitudes de chef de basse-cour.  

Samuel Auffray