La presse ibérique s'est emparée jeudi de la claque infligée par les Espagnols aux Bleus mercredi au stade de France (2-0). Les «Olés», «Olés» du stade de France se retrouvent sur la première pages d'AS et Marcra, les journaux sportifs madrilène. L'équipe de France y est qualifiée de «pourrie comme un fruit périmé»...

Si les sifflets et les «Domenech démission» reviennent très souvent dans les articles, les joueurs sont loin d'être épargnés. Le «double pivot», comme on appelle la paire de récupérateur en Espagne, Diarra - Toulalan a été «aussi inutile qu'un cendrier sur une moto». Thierry Henry, qui évolue à Barcelone, «est comme Eric Cantona sur un plateau de cinéma : complètement prévisible», selon Tomas Roncero, un éditorialiste star en Espagne.

Même sanctions dans la presse généraliste. «Hier il suffisait de se lever de son siège pour faire peur aux coqs», clame El Mundo. «Les Espagnols sont montés sur les épaule de Paris avec la reconnaissance et les éloges de Saint-Denis», écrit pour sa part El Pais. Mais ce qui revient dans tous les titres est le statut renforcé de grand favori de l'Espagne en vue de la prochaine Coupe du monde.